Journal de bord #4

Pen Duick VI retrouve des conditions météo idéales. 


Marie à la barre

L’île Fernando de Noronha est désormais loin dans son sillage, la mésange noire a pu abattre au « bon plein » (env. 60° du vent) dans du vent frais. Et c’est le bonheur ! L’équipage se régale à la barre et, même s’il faut sans cesse adapter les réglages et les combinaisons de voiles, tout l’équipage se réjouit de cette belle descente, la tête à l’envers dans l’hémisphère sud.

En tête

Un mois déjà qu’ils ont quitté la terre et ses terriens, et ça ne leur manque pas du tout ! …sauf quand même quelques nouvelles de la coupe du monde de rugby ! Grâce à la BLU (système radio basses fréquences qui permet aux concurrents de communiquer entre eux) ils arrivent à avoir les résultats des matchs et, comme les bleus, les Volon’Terres et leur capitaine restent solides sur leurs appuis pour aborder cette dernière semaine de course.

Le Pot au Noir a été plutôt clément, mais l’anticyclone de Sainte Hélène, zone sans vent qui s’obstine à s’étirer en travers de la route de Pen Duick VI, va donner du fil à retordre à son équipage.

Ils sont allés chercher loin à l’ouest des brises portantes et établies pour contourner ces hautes pressions, mais, alors que Pen Duick VI est déjà en dessous de la latitude de Cape Town, et qu’il est grand temps pour Marie et son équipage de faire cap à l’Est : cette bulle sans vent reste bel et bien là, entre eux et l’arrivée.

Il va leur falloir trouver le meilleur endroit pour la traverser, toujours sans autre informations météo que l’observation des nuages et les variations de la pression atmosphérique.

Après un mois de course, et à une grosse semaine de l’arrivée, la mésange noire caracole toujours en tête de la flotte de l’OGR, en temps réel. En temps compensé, la bagarre est toujours aussi serrée avec les italiens de Translated 9 !

 

 


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