Journal de bord #9

Pen Duick VI, dans son élément rugissant



Déjà quinze jours depuis le départ de Cape Town pour l’équipage de l’Ocean Globe Race, plongeant courageusement dans les eaux hostiles de l’Océan Indien lors de cette deuxième étape de leur tour du monde à l’ancienne. Marie Tabarly et son équipe approchent rapidement de la mi-parcours.

Dès le début de la course, Pen Duick VI a pris la tête, étirant l’écart avec ses concurrents, Translated 9 et Maiden, respectivement relégués à plus de 290 milles (550 km) et 398 milles (716 km) derrière.

La navigation de Pen Duick VI à travers les mers tumultueuses est fluide, évoquant une ambiance de travail acharné et rude à bord. Malgré le froid, l’humidité et les tempêtes constantes, l’équipage est exalté par les défis et les sensations grisantes de la navigation solitaire en haute mer.

Le défi compétitif reste présent, même sans GPS ni fichiers météo précis. L’estimation de la position et la gestion des dépressions sont cruciales pour rester en tête.
Les échanges radio avec les autres concurrents sont précieux, permettant de rester connecté tout en partageant des informations avec parcimonie.

Pour ceux restés à terre, l’expérience des marins en mer reste un mystère, alimenté par l’imagination.

 

Suivez Marie et l’équipage du Pen Duick VI sur la carto : https://oceangloberace.com/fr/livetracker/


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